Extérieur
Église en réfection et désacralisée mêlant l art gothique et roman
Réfection du chœur
Allée du cloître
Jardin et fontaine
AUJOURD’HUI, J’AI CHOISI D’ÊTRE HEUREUSE.. SANS ATTENDRE. SANS CONDITIONS.
Je n’ai pas attendu que tout soit parfait.
Je n’ai pas attendu qu’on me donne une raison ou qu’un événement vienne illuminer ma journée. Je n’ai pas laissé les nuages avoir le dernier mot.
Aujourd’hui, j’ai choisi la lumière, même si elle était douce et discrète.
J’ai accueilli la joie dans les petites choses : un sourire spontané, une tasse de thé chaud, le bruit du vent dans les arbres.
J’ai savouré l’instant sans lui demander plus qu’il ne pouvait m’offrir. Et, pour une fois, je n’ai pas jugé ce bonheur trop petit pour être célébré.
J’ai compris que la joie n’est pas une destination lointaine.
Elle est là, tapie dans les détails, dans les gestes simples, dans le choix de la reconnaître au milieu de l’ordinaire.
J’ai décidé de lui ouvrir la porte, de lui faire une place, malgré les doutes, malgré les ombres.
Aujourd’hui, je me suis dite : « La vie ne sera jamais entièrement parfaite, mais cela ne m’empêche pas d’être heureuse. »
Alors, j’ai souri. J’ai respiré. Et mon cœur, lui, a murmuré : « Merci d’avoir vu le beau, là où il existe. »
Le bonheur est un choix, pas un résultat. Rien ne vous rendra heureux tant que vous ne choisirez pas de l’être. Ralph Marst
Il est des douleurs que personne ne voit.
Pas de plaies, pas de pansements.
Rien à montrer, sinon un regard un peu plus éteint, une fatigue qu’on ne peut pas expliquer, une fragilité qui s’infiltre jusque dans la voix.
Quand l’âme est blessée, c’est tout notre monde intérieur qui chancelle.
On sourit, on fait bonne figure, mais quelque chose en nous s’effondre en silence.
Et le pire, c’est que personne ne le remarque vraiment. Parce que la douleur invisible ne fait pas de bruit.
Elle se cache, elle s’enfouit… mais elle persiste. Parfois, un mot, une chanson, un souvenir suffit pour rouvrir cette faille que l’on croyait refermée.
Mais alors, comment avancer avec une âme blessée ?
Peut-être en apprenant à l’écouter et à l’accueillir avec bienveillance, plutôt que de la fuir ou de la nier.
Cette douleur est une invitation à nous tourner vers nous-mêmes, à comprendre ce qui a été laissé en suspens, ce qui mérite d’être réconcilié.
Parfois, en la confrontant sans peur, nous découvrons des parts de nous-mêmes qui étaient cachées ou oubliées.
Et dans cet espace de reconnaissance, un lent processus de guérison peut s’initier.
Il ne s’agit pas d’effacer la douleur, mais de lui offrir une place dans notre histoire, sans qu’elle en écrive chaque page.
Il s’agit de marcher à son rythme, en s’accordant le droit d’avoir mal… tout en gardant un œil tourné vers la lumière.
Car même blessée, une âme peut encore aimer.
Même fatiguée, elle peut encore espérer. Même meurtrie, elle peut apprendre à se reconstruire.
Et parfois, dans le calme après la tempête, on découvre une force insoupçonnée : celle d’avoir traversé… sans s’être abandonné.
© Nicole Charest | lapetitedouceur.org
Pour pouvoir gérer vos commentaires ultérieurement, ajoutez-les en étant connecté à votre compte Google. Lorsque vos commentaires sont anonymes, vous n'avez pas la possibilité de les modifier ni de les supprimer.
Jardin Annette Bien-être, détente, méditations guidées, musicothérapies